mercredi 29 octobre 2008

aigre violon

Il y a des jours où cette mélodie berce vos joies, chaque son ne faisant qu' alimenter vos émotions en pleine émulsion,
vous incitant presque à tendre l' oreille de curiosité sur la paroi du mur pour mieux entendre encore.
Faire l' enfant en silence, inconfortablement accroupie sur le lit, juste pour le plaisir d' écouter.
D'autres où vous vous passeriez bien de ce crissement qui vous résonne en tête, efficacement douloureux pour atteindre votre coeur.

mardi 28 octobre 2008

ciel du 28 octobre 08

Well i never !

Un objet: le touret
chorégraphie de Branko Potocan.

Branko Potocan a été membre du groupe belge Ultima Vez, mené par Wim Vandekeybus.
En 1994, il fonde sa propre compagnie slovénienne, Fourklor.

"There comes a time when you rise high above yourself and look down on the road you have travelled "
C' était le point de départ pour la création de la nouvelle performance de danse du groupe. Comme une famille, avec ses caractéristiques, Branko questionne la danse contemporaine.
Ayant pour habitude d' utiliser des objets en détournant leur fonction, le touret ici rentre tantôt en fusion avec le corps du danseur, lui permettant ondulations et cambrures, lui roulant sur le corps aussi, tantôt se faisant dominer par le corps de ce dernier, qui tente toutes sortes de prouesses pour maintenir son équilibre.

lundi 27 octobre 2008

dimanche 26 octobre 2008

25 octobre 08, 18h et des minutes...

c' est à chaque fois la même migration
on les voit passer au dessus de nos têtes.
en groupe, toujours, ils cherchent le soleil.
même paysage moucheté, juste la couleur qui varie, déclinant au cours des jours passant.
le moment est court, envahissant le ciel quelques instants.
leurs cris disparaissent ensuite avec eux.

jeudi 23 octobre 2008

Dancing vs Rat Experiment

j' aime ces confrontations des corps
pas pour la simple violence, non
juste pour la force des gestes,
une hanche fermement soutenue, une épaule oppressée,
la puissance d' un portée,
la précision du geste, totalement maitrisé

c' est beau, ce primitivisme recherché.

C'est en lisant les évènements de la semaine concernant le festival de théatre qui se déroule actuellement dans la ville que j' ai voulu m' intéresser de plus près à ce workshop de Martin Buttler, sans aucune autre information précisant le contenu.

Je monte, autour de moi des chanteurs, danseurs, acteurs.
On répète en chorale à côté.
Visiblement que des professionnels puisque je suis regardée à chaque passage de l' un d' entre eux.

Connaissance avec une chanteuse qui a des rêves de grande carrière mais dont la voix en a l' opportunité.

Maroussia la french styliste avec un french accent mais comprise par tous.
Non conventionnelle, elle a un appétit pour les costumes.
Les robes volent, elle en perd ses Ray Ban. Veut tout essayer.

Des claquettes par-ci, jeux d' acteurs improvisés par d' autres.

Retrouvailles inattendues avec des gens rencontrés peu de temps auparavant.
Je vais donc me remettre aux claquettes pour apprendre à Peter qui se débrouille déjà pas mal dans les pas.

Peut être demain je les suivrais dans leur aventure, je ne sais pas encore.

s' en rendre compte

pourquoi ce sentiment étrange,
inattendu,
inexpliquable.
Rétraction

je la refuse, je la repousse puisque je n' en veux pas mais elle revient sans que je puisse agir sur elle.
une drôle d' emprise qui vous ronge de l' intérieur.
mais on ne le montre pas, ça reste à l' intérieur justement.
Et c' est mieux comme ça.

Dej, 22 octobre 08

lundi 20 octobre 2008

souvenir de cluj pour nathalie

19 octobre 08

Parti d' un malentendu, elle me l' avait pourtant dit.
Arrivée prévue Samedi à 19h en Roumanie.
Oui mais encore aurait-il fallu que je fasse le lien entre l' arrivée à Cluj et la Roumanie.
Il me semblait simplement que son entrée dans le pays se faisait à cette heure-ci mais que je ne n' aurai pu la voir que le lendemain.
Encore aurait-il fallu que l' on réussisse à se joindre par téléphone mais ni l' une ni l' autre n' avait de crédit sur son portable.
Démunies, sans organisation aucune.
Elle m' avait quand même laissé un message vocal sur mon téléphone français qui ne fonctionnait pas ici.

Dimanche, 8h30.
Retour brusque à la réalité.
Message sur mon répondeur. Elle m' a attendue, seule, perdue dans la ville.
Mon coeur s' emballe, se remettant à peine de la veille mouvementée, le cerveau à l' envers.
A la recherche d' un téléphone sur lequel je pourrais composer son numéro.
En vain.
Je pars à sa recherche dans le centre attendant de ses nouvelles.
Dans un cyber café, j' attends, buvant à larges gorgées mon cappuccino. Mon esprit est ailleurs, je ne pense qu' à ça.
Je suis penchée sur le net qui ne marche pas.
Je lève la tête et là, par la porte vitrée, je la vois à l' angle de la rue. Je ne la reconnais pas tout de suite. Mais j' aperçois un sac chargé, un chapeau et des bouclettes que je reconnais. Puis, sa tête m' apparait presque comme une évidence.

Je cours, ouvre la porte et traverse le carrefour sans me soucier de la circulation.
Des larmes de joie et de soulagement, mêlées à notre peur commune.
Mais nous sommes soulagées maintenant.

dimanche 19 octobre 2008

17 octobre 08



photo prise par Polivas
j' aime l' instant fixé dans cette photo, l' agitation du bar autour mais la sérénité dans laquelle je me trouvais.

Daniel Pop

samedi 18 octobre 2008

Hermann Nitsch aux Beaux Arts

Wiener Aktionismus est un collectif d'artistes qui se constitue dans les années 60, il réunit d'anciens peintres :
Hermann Nitsch, Otto Muehl, Günter Brus, Rudolf Schwarzkogler, Kurt Kren ainsi que Valie Export (du moins au départ puisqu'elle quittera le groupe un peu plus tard l'accusant la mysoginie de leur pratique artistique, le débat n'est toujours pas tranché).

S'inspirant en partie des idées que développe Artonin Artaud avec son théatre de la cruauté, les actionnismes viennois prônent une libération de l'inconscient en acte violent et cathartique sur scène. C'est la naissance du Théâtre de l'orgie et du mystère. Il s'agissait pour eux de mettre en scène des rituels sanglant et écoeurant extrêmement expressif et cathartique. Ils voulaient détruire les codes artistiques et sociales qui pesaient sur le corps. Et effectivement certaines actions sont dignes de la pornographie la plus extrême (uro, scato...), et notamment dans les oeuvres d'Otto Muehl. Il ne faut oublier que ces actions artistiques apparaissent presqu'en même temps que le mouvement FLUXUS qui revendique la liberté créative anarchique, au moment de grands bouleversements sociaux (anti-psychiatrie) et d'un intérêt artistique et social prononcé pour le corps.

Ces artistes peuvent également être considéré comme l'aboutissement du dégoût de l'homme initié par toute une génération de peintres expressionnistes américains (il s'agit du mouvement expressionniste abstrait ou de l'expressionnisme américain) d'après guerre, qui après les attrocités de l'holocauste nazi, ne peuvent plus peindre comme avant. La figure humaine disparaît symboliquement dans les oeuvres de cette période artistique (qui dure à peu près de 1946 à 1970) ou alors est littéralement balafrée par les coups de pinceau ( Willem De Kooning). En effet les actionnistes viennois sont de ceux qui veulent nier le corps en acte, c'est à dire en le souillant avec du sang, des viscères animales ou encore des excréments. Il y a une volonté chez ceux-ci de se purifier des crimes que l'Autriche a commis (puisqu'elle a participé activement au régime nazi) par la souillure. On peut aussi y voir l'expression d'une impuissance désespérée et ultra-violente d'un art émotionnel qui ne pourra jamais effacé les crimes qui ont été commis.

mercredi 15 octobre 2008

15 octobre 08

C' est étrange mais en l' entendant pleurer, ça me fait du bien.
C' est comme un exutoire pour elle, c' est comme un soulagement pour moi.
Comme si la voir pleurer me rassurait.
Quelque chose d' accompli, une réussite.

Elle ne montre pas cette faiblesse comme ça.
Je l' entends pourtant, elle se confie, en toute ironie.

Je subile, elle m'a fait du mal, c' est à elle maintenant...

14 octobre 08

8H30
l' heure du départ
Jakub insiste pour m' emmener à l' école à bicyclette.

Ce matin est brumeux.
Lorsque l' on respire ou l' on parle, nous pouvons voir une fumée blanche se dégager et s' entremêler avec celle de mon interlocuteur.
Hop! Nous voilà partis.
Les premiers mètres sont les plus lents mais bientôt, nous voilà entrainés.

Du vent froid dans mes cheveux, ce froid accentué par la vitesse.
Vite, nous dépasssons les voitures,en toute insouciance.

Je m' accroche, je m' agrippe, ça me rassure, ça me réchauffe.
Je me sens bien, je pense, malgré les secousses qui me ramènent à moi-même.
Des voitures, des feux, des gens, nous empêchent d' avancer.
Mais déjà, nous voilà arrivés.

Fin du voyage.

mardi 14 octobre 2008

dimanche 12 octobre 2008

targul de Negreni par Ionut

quand les nuits sont froides

Don' t be afraid,
c' est juste le son du train.

Dans ce brouillard, pas d' horizon.
Juste le contour inquiétant des montagnes.

Il passe
on passe.
A contresens avec le train.

Nos pas dans la nuit.

11 octobre 08

Mon nez me pique
des tensions dans mes jambes
pas si désagréables d'ailleurs.


Personne à l' horizon.

Juste le son des gravillons sous nos chaussures.
Nous sentons la distance
dans nos jambes.

shoes paradise

Ionut's bear



Tout est en parfaite adéquation.
Un moment à ne pas reproduire sous peine de le décharger de sa valeur.

Quelques notes de piano. Deux trois feuilles se détachent puis tombent à terre.
Les corps tremblent agréablement sur le grondement de la voiture; vibrations sourdes et régulières.
Ces corps eux-mêmes moites, collés au cuir chaud.
Un léger souffle allant de la nuque à ces cheveux aux reflets d' été.
Dans les pas non chalants,
dans ces regards apaisés,
on sent le soir arriver.

Des visages fatigués par la semaine accumulée,
sous un soleil d' automne qui réchauffe encore,
me donne envie de marcher les yeux fermés.

Particules de poussière dans ces faisceaux lumineux
s' arrêtent et s' envolent.
Délicat déplacement
au rythme des voitures.

samedi 11 octobre 2008

jeudi 9 octobre 2008

sur les hauteurs de cluj

je ne sais pas qu' elle est cette impression de puissance que l' on peut avoir,
cette impression de dominer le monde
tout ça parce que l' on a gravit quelques marches
on est au dessus du monde
devant cette immensité que l' on ne pourra jamais atteindre pourtant.

parc de l' atelier de peinture




Il faut vraiment que je rentre dedans, cet écriteau me laisse imaginer qu'il y a peut être un cabaret à l' intérieur.
Tous les jours, je passe devant.

mercredi 8 octobre 2008

08 octobre 08

quelques bouffées qui m' emportent et me transportent.
Elles me font voyager,
me rapprocher d' elles
à des distances trop éloignées.

Je me sens si proche d' elles pourtant.
Leurs rires résonnent dans ma tête.
Des voix que je n' entends pas mais que je ne peux oublier.

Mon corps se rafraîchit soudainement.
Elles se sont envolées.

Je voudrais pouvoir renouveler l' expérience.
J' ai ce goût amer d' une rencontre trop vite achevée.
Mais le temps de quelques bouffées, je les ai eues à mes côtés.

trouble étrange

cluj cultive le paradoxe d'une ville industrialisée avec cette mondialisation grandissante intégrée
quatre par trois pour inciter à consommer
trop de codes reconnus à mon goût
qui pourtant, je dois bien l' admettre, permettent de m' identifier
triste culture qu' on nous a imposée

mais à coté des marteaux piqueurs à longueur de journée,
je me sens dépaysée dans ma petite chambre
de l'autre coté de la porte, on parle anglais roumain ou bien russe avec des accents qui révèlent d'autres sonorités
fenêtre ouverte, j' entends toujours cette femme qui parle fort
et ce cheval, et ces poules
qui couvrent l' agitation urbaine

les plaintes des chiens errants



ils sont là,
des âmes en peine
ils cherchent à se retrouver
par leurs plaintes incessantes
simple reconnaissance ou véritable souffrance
on les voit pas
on sait juste qu'ils sont là

mardi 7 octobre 2008

07 octobre 08

Simples piqûres de moustiques ou intoxication alimentaire?

des moustiques en plein octobre,je suis pas sûre...
intoxication alimentaire? ce serait donc ça tous ces boutons qui me démangent?

Piment? non ce n'est pas mon visage qui en a subit les conséquences mais bel et bien mon estomac, tout retourné aujourd' hui (bon peut être aussi en partie à cause de notre dégustation sangria+bière )

non, je ne vois pas d'autres raisons.
mais cela ne résout pas le problème, je continue à me gratter, interrompant toutes les vingt secondes l' écriture de ces notes pour soulager une partie de mon corps...

Choose your shoes (cf povilas)



maintenant équipée pour faire de la marche

Still life




alala

lundi 6 octobre 2008

le petit veau n' attend pas

depuis la chaleur de notre sommeil,
les animaux nous rappelle que la vie reprend son cours
il est temps de quitter le poêle et la couette
affronter la pluie.

le petit veau a très faim ce matin.
Ses dents ont poussé, me dit- on.

le lait est tout juste tiède
tiède et crémeux.

il le boira à grandes léchées.

j' en rêvais

SAMEDI 4

(dur) Réveil à 5h50

« coucou ligia.j’ai pas osé t’ appeler hier soir car il était trop tard.je sais toujours pas si je viens car je peux pas prendre le taxi car j’ai que des euros en poche et je ne sais pas quel bus prendre pour te rejoindre et s’il passe à cette heure ci ...bisous »

appel de Ligia, aussi peu réveillée que moi.
Elle me dit que forcément à cette heure ci je ne trouverai pas de change dans les environs mais que normalement je devrais pouvoir attraper un bus si je me trouvais à l’ arrêt à 6h15.

6h04 sur mon réveil.
Des affaires en boule dans mon sac, un brin de toilette, un manteau sur moi et l’ ordi sur l’ épaule, je quitte le logement ... en oubliant de donner les clés à l’ administrateur. Je retourne, perds du temps pour lui expliquer puis cours en direction de l’ arrêt.

Le bus 84 me conduit au terminus. Je ne l’ai pas pris dans le bon sens.
[ un horizon d‘ usines désertées dans la froideur de la nuit, éclairées par la lumière rousse des lampadaires bordant la route ]
Il est 42, le rendez-vous est à 50.
J’ appelle Ligia. Me rassure et s’explique avec le chauffeur via le portable.
J’ arrive à temps. Je vais passer le weekend à la montagne.

7h

petite pensée pour Santa qui me parle de destinée...
il suffisait de peu de choses pour que cela ne se produise pas.

VENDREDI 2

Couchée à 2h30,
après notre rituel avec Santa (oui après une semaine ensemble, on peut commencer à employer ce mot) où l’ on se retrouve dans la cuisine à faire un retour sur notre journée, à raconter nos impressions, à s’ émerveiller de tout avec nos yeux encore larmoyants, à sortir les même mots en parfaite syncronisation et rigoler ensemble, le tout autour d’ une bonne tasse de sangria
après des recherches n’ ayant pas abouties à propos des horaires de bus
après ma douche,
après m’ être retournée une dizaine de fois dans mon lit désagréablement humide à cause de mes cheveux mal essorés,

je m’ endors tourmentée et à la fois excitée à l’ idée du lendemain.

03 octobre 08, Sibiu



une salle plongée dans l' obscurité
juste le crépitement de certaines lumières en dysfonctionnement

des vitrines où les tableaux reposent,
déposant leur âme et celle de leur maître
un repos quasi solennel

mais là,
une lumière éblouit
comme une apparition,
la neige crée une réverbération
qui fait légèrement plisser les yeux.
les habitants y sont retenus, englués dans la couleur.
le tableau ainsi matérialisé,
trouble les siècles.

Brueghel me laisse sans voix.

je dirais ... inhabituel

dans une cours de récréation, de grosses bottes de foin coniques

sur les bords de route,une charrette avec un homme dessus en habit traditionnel, un téléphone portable collé à son oreille
des ventes de légumes à l' entrée des maisons
poubelles régulièrement disposées sur le bord de la double voie

un poste de police en pleine campagne

siesta for Santa

comme une petite poupée endormie
mécanisme au pas de course
alors arrêté
son visage adroitement posé
des secousses
un fragile moment à ne pas remonter
ce maillage à profusion
tout cet or envoûtant presque
l’ épi scintille
ondule au vent
seul planté là
rouge au milieu de la terre noire
souche flamboyante

vendredi 3 octobre 2008

diploma work of Santa after philosophy of Nietzsche


http://www.youtube.com/watch?v=WAFvH77POjA&eurl=http://www.draugiem.lv/


Tu dois devenir l'homme que tu es. Fais ce que toi seul peux faire. Deviens sans cesse celui que tu es, sois le maître et le sculpteur de toi-même.

[Friedrich Nietzsche]

jeudi 2 octobre 2008

02 octobre 08

La bière serait-elle le vice de l' homme et la crème glacée celui de la femme ??

là ou bien là ou encore là


laissons nous guider, "we' ll see tomorrow!"


Povilas est un garçon qui vient d' un ailleurs que je ne comprends pas tout le temps.
Lituanien, il parle le russe et roule les r en anglais.

Sa tête est encore là-bas, à des milliers de kilomètres.

Il a une tête qui vient du froid;
une peau couleur porcelaine,
des yeux bleus rieurs cachés derrière de grosses lunettes,
des cheveux blonds quasiment blancs,
sensiblement aussi fragiles que ceux des nourrissons.
D' ailleurs ce sont souvent ces noeuds qui lui donnent cet air de savant fou.

Povilas ne quitte jamais son ordinateur et notre cuisine. Il s' y sent bien.
Povilas aime être entouré de filles.
Depuis sa place, il nous écoute en secret.

sans commentaire


voilà ce qu'il reste de mes lunettes

mercredi 1 octobre 2008

Turandot by Giacomo Puccini




Elle pose la main sur mon bras déjà réchauffé.
Je ne sais pas pourquoi,
je ne la connais pas mais pourtant,
je la sens rassurante.
C’ est peut être son odeur,
un subtil mélange de cuir et de maison ancienne.
Elle m’ est familière, tactile et proche comme si je ne l’ avais jamais quittée.
Elle me parle d’ elle, de son passé de cantatrice.
Je ne peux m’ empêcher d’ être impressionnée.

Oui, bien sûr Paris, Les Champs Elysées
mais son âme à elle, elle vient d’ ici
et ses gestes, son âme parlent d’ ici.
Elle vit la musique, elle vibre au rythme des paroles, elle interprète chaque dialogue.

Trop brève entrevue, elle disparaît aussi vite qu’ elle m’est apparue.
Comme un souvenir, une pensée qui s’ échappe.

12 o'clock

01 octobre 08

Un homme déboule, atterrit dans le bureau.
Vêtu de bleu, il referme naturellement la porte-fenêtre
Et traverse la pièce
Une porte se claque.

Une pièce s’ouvre, le supposé directeur passe d’un bureau à un autre.

A droite, une femme opulente, entre-ouvre une porte. Elle est vêtue de violet et parle avec une très grosse voix.
Elle venait saluer ses collègues qui se disputent à propos de leur charge de travail.

Nos têtes ahuries se tournent sans cesse, suivent la discussion comme lors d’ un match de tennis.

C' est juste fou, toute cette agitation.