lundi 30 mars 2009

nuit d' écriture

en compagnie d' astrid, improvisation d' atelier d' écriture autour de mots proposés spontanément ...

sexe, texte par astrid et béa

pulsations accélérées
c' est tout ce qui importe
le coeur s' emballe
le corps s' échauffe.
là, maintenant, rien d' autre.
de l' immédiat, assouvir, savourer.
hors de soi,
je suis tout autre.
le plaisir: une quête, l' ultime but.
des corps dénudés,
on se frôle
des membres qui s' enlacent.
on se caresse
on se refoule
puis l' on s' attrape.
un va et vient soudain
on se serre
deux corps se mélangent
le rythme s' accélère
désir sans limite
les mains s' agrippent.
je veux ce que je vois, tout en moi.
comme des griffes,
les doigts cherchent à posséder l' autre.
n' arrêtons pas là
je te veux tout entier.
la jouissance se fait attendre.
je te mords
elle vient, elle arrive.
je veux ton corps
agrippe tes fesses.
pas à pas elle monte
le moment tant attendu.
viens près de moi
regardes. écoutes. et tu verras.
réchauffes moi
rallumes moi toute entière.
je plie sous ton poids.
sous tes yeux, je rends les armes.

retour à la réalité

cet arrière qui te retient
nostalgie du retour impossible.
les souvenirs s' effacent,
emportés par le présent.
le quotidien s' installe
et l' effervescence d' insouciance disparait.

tu dois pourtant t' y faire
la magie ne dure qu' un temps.

frustration

frustrée
tu l' es d' avoir tout gâché.
partie fâchée
fâchée contre toi même,
tu as tout gâché
salit
détruit
ignoré.
tu ne peux t' en prendre qu' à toi même.
peurs inutiles
tu t' horripiles
tu ne peux que regretter,
pauvre frustrée.

frustration 2

tu restes accrochée
accrochée à ce regard
tu te sens en confiance.
cette bouche qui te parle
chaque mouvement d' elle la rend plus sensuelle.
alors ta tête se vide,
quelque chose se passe en toi.
l' envie te prend d' y poser tes lèvres, y goûter leur saveur sans conteste acidulée.
tu remontes à ses cheveux, où tu aimerais y glisser doigt après doigt.
bien sûr, tu le désires
mais bientôt,
il t' échappe
et file pour une autre que toi.

panique

tu as peur
petite fleur.
on pourrait être là pour toi
mais toi tu n' en veux pas.
épanouie
tu te renfermes pourtant.
tu ne sais pas pourquoi
il te fait peur.
d' ailleurs ils te font tous peur.
tu voulais qu' ils t' impressionnent,
c' est ce que tu recherchais.
mais là tu recules
maintenant qu' ils t' impressionnent.
leur sexe fort te rendent plus faible encore.

mardi 24 mars 2009

20 mars 09, Home Sweet Home

le temps a parfois raison

ce journal, je l' avais créé en vue de mon voyage.
ce voyage, cette expérience, je l' ai vécue.
il m'a suivi du premier jour au dernier.

seulement ce n' est pas le dernier.
ce pays que je porte en moi, ce n'est que là- bas que je l' ai vraiment réalisé.
je ne l' ai pas quitté, le retour en arrière est maintenant trop tard.

journal en suspension comme pour me laisser méditer.
j' ai décidé de le reprendre, après réflexion.
(peut être parce que des retours sont en programmation ?)
il deviendra le journal virtuel de mes sentiments intimes, mais aussi de ce qui me surprend au jour le jour dans mon quotidien, manière de montrer l' inscription de ma sensualité au monde qui nous entoure.
il mêlera des photos lors de mes prises quotidiennes,
un patchwork de mes textes (parce qu' un sentiment peut parfois être fugace et un autre peut le substituer rapidement),
les peintures que je continuerai de réaliser (en gardant à l' esprt l' ambiance des paysages de montagnes rencontrés).

il se mêlera ou non à la Roumanie, mais que l' esprit y soit ou non, je ne voulais pas provoquer de cassure dans ce journal en le refermant. Ce n' aurait pas été en adéquation avec ma manière de penser.

jeudi 5 mars 2009

les souvenirs qui reviendront

emmitouflé dans notre couverture,
le cerveau encore un peu retourné des évènements de la veille,
le sommeil interrompu par la voix puissante de la grosse dame du bas,
on ne s' y réveillera plus.

Labrit
Buna diminiata
ou simplement Good morning.

alors il faudra se réhabituer aux conversations qu' on saisira différemment,
un regard qui peut parfois en dire plus qu' une langue qu' on ne maitrise pas parfaitement.

cet air de l' est quelque part familier.

dans le vieil autobus, assise là, une roumaine marquée par les âges grimace comme la mienne, sent comme elle.
et Viorica, petit bout de femme blonde passant derrière nos excès nocturnes sans rien reprocher,
danse en regardant la télévision, claque des doigts et des talons
rigolant, s' étouffant presque.
trop de cigarettes sûrement...
m' embrasse la main, " te iubesc ", continue de danser, reprend son verre de vin.

le départ, 03 mars 09

traditie de primavara in romania


Le " martisor" est un petit objet lacé sur un cordon rouge et blanc qui se porte au mois de mars en roumanie.
Selon la tradition, les femmes et filles se le faisaient offrir et se devaient de porter le " martisor " pour célébrer l' arrivée du printemps.

Plusieurs interprétations sont possibles quant à la signification des couleurs.

Depuis l' Empire Romain jusqu' au XVIIIe siècle,
le Nouvel an était fêté le 1er Mars, dit premier jour du printemps. Le rouge célébrait alors la guerre et le blanc la paix.

Selon un mythe,
un jour, le soleil est descendu sur Terre en prenant l' apparence d' une jeune fille. Un dragon, subjugué par sa beauté, l' a enlevée et enfermée dans son château. La vie sur Terre était alors éteinte, plus d' amour, de joie et la difficulté partout.
Un jeune homme courageux s' apercevant de la situation partit à la recherche de la jeune fille afin de la sauver. Après une lutte contre le dragon, le jeune homme fut blessé après avoir avoir libéré celle- ci.
Il en perdit tout son sang et sa vie.
A l' endroit où son sang s' est réparti, avec l' arrivée du printemps et la fonte des neiges, de jeunes fleurs appelées perce- neige (" ghiocei" )se sont mises à pousser. Par cela, la vie reprit son cours comme avant.
En mémoire à celui- ci, les habitants ont lié par deux couleurs: le rouge en symbole de l' amour et du courage des jeunes et le blanc de cette fleur.

dimanche 01 mars 09