lundi 6 octobre 2008

03 octobre 08, Sibiu



une salle plongée dans l' obscurité
juste le crépitement de certaines lumières en dysfonctionnement

des vitrines où les tableaux reposent,
déposant leur âme et celle de leur maître
un repos quasi solennel

mais là,
une lumière éblouit
comme une apparition,
la neige crée une réverbération
qui fait légèrement plisser les yeux.
les habitants y sont retenus, englués dans la couleur.
le tableau ainsi matérialisé,
trouble les siècles.

Brueghel me laisse sans voix.

1 commentaire:

astrid a dit…

j'ai vu certains de ces tableaux à bruxelles, et moi aussi je suis tombé amoureuse de sa peinture...
je t'embrasse ma bibi.