lundi 6 octobre 2008

SAMEDI 4

(dur) Réveil à 5h50

« coucou ligia.j’ai pas osé t’ appeler hier soir car il était trop tard.je sais toujours pas si je viens car je peux pas prendre le taxi car j’ai que des euros en poche et je ne sais pas quel bus prendre pour te rejoindre et s’il passe à cette heure ci ...bisous »

appel de Ligia, aussi peu réveillée que moi.
Elle me dit que forcément à cette heure ci je ne trouverai pas de change dans les environs mais que normalement je devrais pouvoir attraper un bus si je me trouvais à l’ arrêt à 6h15.

6h04 sur mon réveil.
Des affaires en boule dans mon sac, un brin de toilette, un manteau sur moi et l’ ordi sur l’ épaule, je quitte le logement ... en oubliant de donner les clés à l’ administrateur. Je retourne, perds du temps pour lui expliquer puis cours en direction de l’ arrêt.

Le bus 84 me conduit au terminus. Je ne l’ai pas pris dans le bon sens.
[ un horizon d‘ usines désertées dans la froideur de la nuit, éclairées par la lumière rousse des lampadaires bordant la route ]
Il est 42, le rendez-vous est à 50.
J’ appelle Ligia. Me rassure et s’explique avec le chauffeur via le portable.
J’ arrive à temps. Je vais passer le weekend à la montagne.

7h

petite pensée pour Santa qui me parle de destinée...
il suffisait de peu de choses pour que cela ne se produise pas.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

c'estais un matin de bonheure, de reveil qui annonce une grand journee, plein de belles peysages, de montagnes qui se reveilent dans une obscurite absurde, avec le froid bien mis partout...c'etais le samedi de decouvert pour toi, mais aussi pour moi, parce que j'etais a cote de toi, et j'ai vecu presque les memes sentiments, l'automne avec les feuiles jaunes et oranges...la natures bien coloree, et partout de Bonheure...Bisous Bea...