lundi 20 octobre 2008

19 octobre 08

Parti d' un malentendu, elle me l' avait pourtant dit.
Arrivée prévue Samedi à 19h en Roumanie.
Oui mais encore aurait-il fallu que je fasse le lien entre l' arrivée à Cluj et la Roumanie.
Il me semblait simplement que son entrée dans le pays se faisait à cette heure-ci mais que je ne n' aurai pu la voir que le lendemain.
Encore aurait-il fallu que l' on réussisse à se joindre par téléphone mais ni l' une ni l' autre n' avait de crédit sur son portable.
Démunies, sans organisation aucune.
Elle m' avait quand même laissé un message vocal sur mon téléphone français qui ne fonctionnait pas ici.

Dimanche, 8h30.
Retour brusque à la réalité.
Message sur mon répondeur. Elle m' a attendue, seule, perdue dans la ville.
Mon coeur s' emballe, se remettant à peine de la veille mouvementée, le cerveau à l' envers.
A la recherche d' un téléphone sur lequel je pourrais composer son numéro.
En vain.
Je pars à sa recherche dans le centre attendant de ses nouvelles.
Dans un cyber café, j' attends, buvant à larges gorgées mon cappuccino. Mon esprit est ailleurs, je ne pense qu' à ça.
Je suis penchée sur le net qui ne marche pas.
Je lève la tête et là, par la porte vitrée, je la vois à l' angle de la rue. Je ne la reconnais pas tout de suite. Mais j' aperçois un sac chargé, un chapeau et des bouclettes que je reconnais. Puis, sa tête m' apparait presque comme une évidence.

Je cours, ouvre la porte et traverse le carrefour sans me soucier de la circulation.
Des larmes de joie et de soulagement, mêlées à notre peur commune.
Mais nous sommes soulagées maintenant.

1 commentaire:

astrid a dit…

non mais franchement ! Ah la la mes moules, que d'émotion !