mercredi 1 octobre 2008

Turandot by Giacomo Puccini




Elle pose la main sur mon bras déjà réchauffé.
Je ne sais pas pourquoi,
je ne la connais pas mais pourtant,
je la sens rassurante.
C’ est peut être son odeur,
un subtil mélange de cuir et de maison ancienne.
Elle m’ est familière, tactile et proche comme si je ne l’ avais jamais quittée.
Elle me parle d’ elle, de son passé de cantatrice.
Je ne peux m’ empêcher d’ être impressionnée.

Oui, bien sûr Paris, Les Champs Elysées
mais son âme à elle, elle vient d’ ici
et ses gestes, son âme parlent d’ ici.
Elle vit la musique, elle vibre au rythme des paroles, elle interprète chaque dialogue.

Trop brève entrevue, elle disparaît aussi vite qu’ elle m’est apparue.
Comme un souvenir, une pensée qui s’ échappe.

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