dimanche 31 mai 2009
30 mai 09
quelques herbes ont été couchées
le bijou que j' y ai laissé sera le souvenir de cette nuit là.
ta peau était douce
ton cou était si bon.
la brise qui nous soufflait dessus étouffée par notre couverture.
les corps d' abord froids
je vivais l' instant présent.
juste goûter pleinement tes lèvres, sentir ta peau contre la mienne,
tes mains sur mon corps m' embrasait.
le bijou que j' y ai laissé sera le souvenir de cette nuit là.
ta peau était douce
ton cou était si bon.
la brise qui nous soufflait dessus étouffée par notre couverture.
les corps d' abord froids
je vivais l' instant présent.
juste goûter pleinement tes lèvres, sentir ta peau contre la mienne,
tes mains sur mon corps m' embrasait.
samedi 23 mai 2009
on the road of love
les derniers rayons du soir
viennent se coucher sur ton épaule encore laiteuse,
grimper jusqu' à tes cheveux
où le blond n' a jamais été aussi vénitien.
délicatement noués sur le côté,
ils parviennent à se soulever à maintes reprises
par les courants d' air de la fenêtre ouverte.
je devine que tu es bien, là où tu es.
et derrière ce mince sourire,
j' imagine des paupières closes.
tu meurs d' envie de glisser ta main vers lui,
le moment ne pourrait être que magique,
mais le geste serait maladroit
peut- être.
alors, la tête posée sur mon épaule,
tu y trouves du réconfort,
substituant ton envie d' affection.
viennent se coucher sur ton épaule encore laiteuse,
grimper jusqu' à tes cheveux
où le blond n' a jamais été aussi vénitien.
délicatement noués sur le côté,
ils parviennent à se soulever à maintes reprises
par les courants d' air de la fenêtre ouverte.
je devine que tu es bien, là où tu es.
et derrière ce mince sourire,
j' imagine des paupières closes.
tu meurs d' envie de glisser ta main vers lui,
le moment ne pourrait être que magique,
mais le geste serait maladroit
peut- être.
alors, la tête posée sur mon épaule,
tu y trouves du réconfort,
substituant ton envie d' affection.
jeudi 14 mai 2009
" Ni cheval, ni cavalier: ce sont de vilains mots. Le centaure est un aveu: celui de notre incomplétude. C' est aussi un cri d' alliance: quand tu regardes un centaure, tu vois une relation. Je ne serai entier qu' en étant toi: le centaure est une promesse. Je rêve d' un galop pour ma moitié humaine, je rêve d' une parole pour ma moitié animale: le centaure espère l' impossible, de toutes ces forces rassemblées; il interroge l' animal humain, déplaçant les frontières de soi aux frontières de l' autre: le centaure est un franchissement. Le centaure est de ces rêves qu' on ne réalise qu' en rêve: d' un être fabuleux, nous avons fait une utopie, notre espace quotidien et un recueil de poèmes disant notre rapport au monde, et le rapport du monde à ses propres rêves, son besoin d' autre et sa quête d' ailleurs. C' est à l' intérieur de chacun que le centaure s' élance, là où les secrets ont leu sauvagerie, l' inconscient son étrangeté, le désir sa magie, là où l' avenir s' arpente à plusieurs. Je suis lui, il est moi. Nous avons préféré ce corps qui n' existe pas, plutôt qu' un corps qui existe à moitié. "
Camille et Manolo
mardi 12 mai 2009
cadavre exquis avec Marine et Astrid
cadavre exquis avec Marine et Astrid 2
vendredi 1 mai 2009
tu ne le sais peut- être pas mais j' ai peur
j' ai cette boule en moi qui agit par des crispations.
j' y pense sans cesse.
c' est drôle tu ne trouves pas, après ce temps, si court et si long à la fois.
peut- être est- ce pareil pour toi, derrière l' assurance de ta voix, peut- être caches- tu une certaine crainte?
j' ai cette boule en moi qui agit par des crispations.
j' y pense sans cesse.
c' est drôle tu ne trouves pas, après ce temps, si court et si long à la fois.
peut- être est- ce pareil pour toi, derrière l' assurance de ta voix, peut- être caches- tu une certaine crainte?
gypsy market
on déambule parmi eux sous la chaleur qui nous assomme.
nos pas sont lourds, ramassant le sol poussiéreux sous nos pieds.
les visages sont bruns et marqués, tirés par les âges.
leur regard cherche à fixer le nôtre.
on nous imposerait presque d' acheter toujours plus
" allez une pochette, pour seulement deux lei la pochette! ".
là, le propriétaire de l' accordéon que nous cherchions désespérement se met à nous jouer un air français.
sous ce soleil éblouissant, il miroite sous ses doigts.
l' instant est privilégié,
la mélodie nous est dédiée.
il n' aura suffit que de minces échanges pour se l' acquérir à un prix dérisoire.
mais soudain, le paysage se voile
un vent violent tourbillonne au dessus de nos têtes ahuries.
la terre se soulève,
emporte nappes, tentes et divers sacs plastiques.
puis l' ordre revient aussitôt,
les conversations bruyantes du marché reprennent
et les sacs poursuivent leur chemin haut dans le ciel.
nos pas sont lourds, ramassant le sol poussiéreux sous nos pieds.
les visages sont bruns et marqués, tirés par les âges.
leur regard cherche à fixer le nôtre.
on nous imposerait presque d' acheter toujours plus
" allez une pochette, pour seulement deux lei la pochette! ".
là, le propriétaire de l' accordéon que nous cherchions désespérement se met à nous jouer un air français.
sous ce soleil éblouissant, il miroite sous ses doigts.
l' instant est privilégié,
la mélodie nous est dédiée.
il n' aura suffit que de minces échanges pour se l' acquérir à un prix dérisoire.
mais soudain, le paysage se voile
un vent violent tourbillonne au dessus de nos têtes ahuries.
la terre se soulève,
emporte nappes, tentes et divers sacs plastiques.
puis l' ordre revient aussitôt,
les conversations bruyantes du marché reprennent
et les sacs poursuivent leur chemin haut dans le ciel.
silvia
l' automne a débarqué
mêlant la joie des derniers rayons de soleil aux premières larmes de pluie.
la fougue t' a emportée, fait virevoltée
mais, pris par le courant des vents,
tantôt ramené en arrière, puis propulsé vers l' inconnu,
tu en as laissé des pétales.
affaiblit par les obstacles, où va- t- on te retrouver, petite fleur?
mêlant la joie des derniers rayons de soleil aux premières larmes de pluie.
la fougue t' a emportée, fait virevoltée
mais, pris par le courant des vents,
tantôt ramené en arrière, puis propulsé vers l' inconnu,
tu en as laissé des pétales.
affaiblit par les obstacles, où va- t- on te retrouver, petite fleur?
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