il la gratte
la caresse
longe le long de son corps.
je peux y ressentir le moindre frisson,
le moindre du bout de ses doigts.
et maintenant, pourquoi fait- il cela?
je vois ses muscles, je sens sa force
je me souviens de cette force,
de ces muscles.
et pourquoi ces odeurs?
lundi 29 décembre 2008
mardi 23 décembre 2008
samedi 20 décembre 2008
mardi 16 décembre 2008
lundi 15 décembre 2008
15 décembre 08
il les pose avec délicatesse
incet incet
l' enlace presque.
je peux entendre son souffle.
ses doigts poudrés, blancs et fins la caresse.
avec sensualité il la magnifie.
de cette manière, il peut ressentir chaque moindre courbe de son corps.
toute sa force est en retenue,
elle lui appartient pourtant.
le moindre faux pas pourrait la heurter ...
incet incet
l' enlace presque.
je peux entendre son souffle.
ses doigts poudrés, blancs et fins la caresse.
avec sensualité il la magnifie.
de cette manière, il peut ressentir chaque moindre courbe de son corps.
toute sa force est en retenue,
elle lui appartient pourtant.
le moindre faux pas pourrait la heurter ...
dimanche 14 décembre 2008
11 décembre 08, roland garros bar
mercredi 10 décembre 2008
H et le temps qui passe ...
19h57 mon coeur s' emballe
des voix, toujours ces voix
je me recentre, elles me déconcentrent
des mains maladroites,
20h04 je jette tout ce que je trouve
empile, cache
je finirai par ne plus rien retrouver.
m' entête à ne plus penser.
vert jaune ça se dégrade.
20h11 portable en main
minutes moins vingt
je me fais accompagner.
aline ne trouvera pas l' aéroport vide ce soir.
des voix, toujours ces voix
je me recentre, elles me déconcentrent
des mains maladroites,
20h04 je jette tout ce que je trouve
empile, cache
je finirai par ne plus rien retrouver.
m' entête à ne plus penser.
vert jaune ça se dégrade.
20h11 portable en main
minutes moins vingt
je me fais accompagner.
aline ne trouvera pas l' aéroport vide ce soir.
dimanche 7 décembre 2008
concert Olivier Messiaen, "quatuor pour la fin du temps", 4 décembre 08
il sort de la poche de son pantalon une ficelle bleue qui donne suite à un tissu.
celle ci pénètre dans les cavités de la large flûte pour en ressortir légèrement humidifiée à l' autre extrêmité.
on se regarde, inspire ensemble,
la musique se déclenche.
les doigts du trompettiste courent sur les notes provoquant des sonorités originales.
le rendu n' est peut être pas au goût du musicien c'est pourquoi il s' entête à noter sa présence en agitant sa tête de haut en bas, créant des cercles imaginaires avec son instrument.
son dos ondule, il tape du pied.
en est presque à frapper sa clarinette lorsqu'il y repose ses minces doigts
dans l' intensité de chaque geste théatralisé, tellement amplifié.
son moment de gloire.
au fond de la scène, elle apparaît comme exécutrice.
regarde, joue fidèlement ce qu' elle a à jouer.
son visage se balance au rythme de la musique.
elle montre un visage tiré, qui pleure sur les partitions.
peut être du fait que ces mélodies sont lourdes de sens?
je ne sais si ce sont ses émotions ou tout simplement son expression habituelle
mais elle incline sa tête de côté vers le public,
donnant un aspect dramatique au morceau.
la violonniste quant à elle, s' acharne sur ses cordes
mouvant son liquide goitre,
sa masse de cheveux dégageant son front suant puis se remettant en place.
c' est soir de fête à en juger par son pull over pailleté et son maquillage exhubérant.
son imposant corps donnant plus de spectacle que la musique en elle- même.
parmi eux, un homme vient rompre ce chaos.
caché derrière son violoncelle, il se veut respectable par sa simplicité.
il jette à quelques reprises un timide coup d'oeil sur le public mais
concentré sur son jeu, il fusionne avec la mélodie,
ne cherchant pas à la doubler.
celle ci pénètre dans les cavités de la large flûte pour en ressortir légèrement humidifiée à l' autre extrêmité.
on se regarde, inspire ensemble,
la musique se déclenche.
les doigts du trompettiste courent sur les notes provoquant des sonorités originales.
le rendu n' est peut être pas au goût du musicien c'est pourquoi il s' entête à noter sa présence en agitant sa tête de haut en bas, créant des cercles imaginaires avec son instrument.
son dos ondule, il tape du pied.
en est presque à frapper sa clarinette lorsqu'il y repose ses minces doigts
dans l' intensité de chaque geste théatralisé, tellement amplifié.
son moment de gloire.
au fond de la scène, elle apparaît comme exécutrice.
regarde, joue fidèlement ce qu' elle a à jouer.
son visage se balance au rythme de la musique.
elle montre un visage tiré, qui pleure sur les partitions.
peut être du fait que ces mélodies sont lourdes de sens?
je ne sais si ce sont ses émotions ou tout simplement son expression habituelle
mais elle incline sa tête de côté vers le public,
donnant un aspect dramatique au morceau.
la violonniste quant à elle, s' acharne sur ses cordes
mouvant son liquide goitre,
sa masse de cheveux dégageant son front suant puis se remettant en place.
c' est soir de fête à en juger par son pull over pailleté et son maquillage exhubérant.
son imposant corps donnant plus de spectacle que la musique en elle- même.
parmi eux, un homme vient rompre ce chaos.
caché derrière son violoncelle, il se veut respectable par sa simplicité.
il jette à quelques reprises un timide coup d'oeil sur le public mais
concentré sur son jeu, il fusionne avec la mélodie,
ne cherchant pas à la doubler.
mercredi 3 décembre 2008
mardi 2 décembre 2008
1er décembre 08, cluj
Chaque année, le 1er décembre, la Roumanie fête sa Journée Nationale, en commémorant la constitution de la Grande Roumanie par l’union des tous les Roumains et des tous les territoires ainsi que l’acte de la Grande Union signé le 1er décembre 1918 à Alba-Iulia (date à laquelle la Transylvanie a rejoint la Roumanie).
lundi 1 décembre 2008
30 novembre- 1er décembre 08
un sentiment étrange nous poursuit.
pourquoi la sensation de manque s' installe lorsqu' un départ approche?
pourquoi il faut attendre ce moment pour se rendre compte de ce que l' on éprouve?
pris dans le flux des évènements, mais aussi du quotidien auprès de l' autre, on nous voile de la réalité.
on ne pense pas à l' après,
on vit
un point c' est tout.
d' ailleurs, on ne pense pas du tout. pas le temps.
alors je prends sa présence pour masquer son absence.
il était là mais je ne le voyais plus.
pourquoi la sensation de manque s' installe lorsqu' un départ approche?
pourquoi il faut attendre ce moment pour se rendre compte de ce que l' on éprouve?
pris dans le flux des évènements, mais aussi du quotidien auprès de l' autre, on nous voile de la réalité.
on ne pense pas à l' après,
on vit
un point c' est tout.
d' ailleurs, on ne pense pas du tout. pas le temps.
alors je prends sa présence pour masquer son absence.
il était là mais je ne le voyais plus.
Inscription à :
Articles (Atom)