mercredi 8 avril 2009

05 avril 09

02 avril 09



photo prise par Ionutz

écriture intuitive avec Karelle et Astrid

parti ce matin
suivant tes traces sur le chemin
tout s' efface petit à petit
jusqu' à l' oubli, l' oubli de lui
puis ne plus avoir envie
vouloir tout détruire et disparaître
parce que la fuite est la meilleure des solutions
pour ne pas en venir à la dépression.

écriture intuitive avec Léa, Karelle, Astrid

voir la vie en rose
un jour d' été, un jour sans fin,
tout a commencé, avec naiveté,
on l' a imaginé,
penser, y repenser, le désirer plus fort encore,
pour finir en corps à corps
j' attendrai jusqu' à l' aurore
que tu viennes à moi
parce que tu ne peux plus jouer de moi
car j' ai tout compris de toi.

mardi 7 avril 2009

tu as froid.
on en rigole, c’ est nerveux.
je me colle à toi, délicatement contre ton torse
mêlant ensemble la crème étalée sur ma poitrine.
comme une fusion, la courbe qui sépare nos deux corps devient rapidement réchauffée.
je suis passionnée, passionnée de toi.
sur la pointe des pieds, je rapproche mes lèvres des tiennes et goûte à ta bouche, fraichement salée.
je ne sens même plus l’ agitation des vagues et son énergique grondement.
simplement toi et moi
ou le reste ne compte plus.
voix lointaines
là-bas à l' horizon
le chant synchronisé des mouettes autour de nous
les herbes jaunies, séchées par la chaleur nous titillent le bras.
le corps devient si pesant
que l’ on préfère s’ endormir tendrement.
Petite babydoll
poupée fragilisée
tu es une romantique
petite effarouchée
tu nous parles d' amour
mais ton corps trop vite est donné.

pourquoi en viens- tu à cela?
ne renie pas tes faiblesses, elles font parti de toi.
c' est lorsque tu t' enivres que ton coeur dégouline.
alors pourquoi il n' est pas là
celui qui te choisira.
Si c' était un regard, ce serait cette jeune ride au coin de son oeil,
lui apportant cette malice indéfinie et attirante.

Si c' était une force, ce serait la veine en contraction sur le dessus de sa main, légèrement bosselée, révélant la puissance cette main.

Si c' était un son, ce serait son accent suave, cet ailleurs.

Si c' était un lieu, ce serait là-bas, cette envie d' évasion.

Si c' était un quelqu' un, ce serait elle.